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Maisons & Bois International
N°74 (Décembre 2006 - Janvier 2007)
Gérer la pénurie !
Épuisé et en plein doute, ce jeune couple finissait une harassante journée sur les stands du salon Maisons Bois d’Angers. Comme un ultime recours, il nous posa la question suivante : "On n’y comprend plus rien ! Qu’est ce qu’il faut mettre dans les murs ? Quels matériaux, quels isolants ? Quelles épaisseurs ?" Sans avoir encore finalisé l’achat du terrain, ni défini le style et le fonctionnement de leur future maison, ils étaient désemparés face à l’ampleur des solutions constructives, et cela prenait le pas sur tout autre considération. Pourtant, cette famille n’allait pas vivre à l’intérieur des murs, mais bien dans les espaces créés entre ces murs... Et elle perdait de vue que la technique doit d’abord se mettre au service du projet, non pas l’inverse. Définir son mode de vie et ses attentes en terme d’habitat, les lister par ordre de priorité, d’abord chacun de son côté, puis en couple, et pour toute la famille, permet d’établir un premier consensus entre l’indispensable, le non-négociable, et les choix encore ouverts. C’est aussi la base incontournable d’un programme.
Pour les y aider, l’architecte est l’homme de la situation. Une profession que l’un d’eux, Patrick Kopff, définit ainsi : "Gestionnaire de la pénurie". Car, selon lui, sans contrainte, il n’y a pas d’architecture. Prenez un budget illimité, un grand terrain plat, et demandez à un homme de l’art de vous dessiner une maison sans exprimer le moindre désir. Soyez assuré qu’il va tourner longtemps autour de sa page blanche ! Car, gérer et concilier les contraintes budgétaires, de programme, de terrain, de voisinage, de technique, est l’essence même du métier d’architecte. Et s’il est un domaine où le poids des contraintes est à son apogée, c’est bien celui des extensions et surélévations de maisons. Or, au concours d’architecture d’Angers, pas moins de 31 projets étaient en lice dans cette catégorie. Des réalisations de quelques dizaines de mètres carrées seulement, signées par des architectes ! Architecture et petits budgets sont donc tout à fait compatibles, ils stimulent même la créativité et permettent d’obtenir des résultats étonnants. Le palmarès 2006 en offre une bien belle illustration.
Christophe Faure
À l’Alpe d’Huez, ce magnifique chalet, au milieu des pistes de ski, illustre le renouveau de l’habitat montagnard dans cette station iséroise. Il symbolise aussi les destinées intimement liées d’une famille de charpentiers et d’un arbre, le mélèze.
Photos : Pierre Masclaux
Éviter le "coucou suisse". Voilà en substance ce que notre couple voulait éviter. Et pour mener à bien leur projet et se l’approprier pleinement, ils s’y sont impliqués avec générosité.
Photos : Jean - Marc Blache
Texte : Vincent Girardet
Dans un style architectural radicalement différent du bâti d’origine, cette réalisation, signée par le tout jeune architecte David Juet a su séduire le jury au point de remporter le premier prix dans la catégorie Extension-Surélévation.
Texte : Vincent Girardet
Et de quatre ! Une nouvelle fois, le travail de l’architecte Jean Julien-Laferrière a conquis les visiteurs du salon qui lui ont attribué le prix du public. L’homme de l’art inscrit son nom au palmarès avec une maison... Alphabétique.
Photos : Denis Svartz
Texte : Vincent Girardet
Calé contre le flanc d’un coteau boisé et ouvert sur toute la vallée de la Marne, le cadre présente certains privilèges. Dans un tel contexte, l’utilisation du bois trouve sa pleine justification.
Photos : Karin Ansara
Texte : Vincent Girardet
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