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Guide pratique de la maison positive
N°21
Bien plus vite que prévu !
37% des Français jugent nécessaire d’engager des travaux pour diminuer la consommation d’énergie de leur habitat. 99 % de nos concitoyens déclarent avoir déjà modifié au moins un geste de leur quotidien permettant de réduire leurs dépenses énergétiques. Par exemple, 93 % ne font tourner leurs appareils ménagers que lorsqu’ils sont pleins, 77 % n’achètent que des équipements à faible consommation et 86 % souhaitent utiliser des énergies renouvelables pour leur logement. Jamais les Français n’avaient montré une telle sensibilité aux problématiques des économies d’énergies. Et c’est tant mieux, car ils accepteront peut-être plus facilement les mesures que concocte le gouvernement pour atteindre le rythme de 500 000 réhabilitations énergétiques annuelles, contre entre 80 et 120 000 recencées en 2012.
Obligation de rénovation
Le 11 juin dernier, le groupe de travail mis en place par le Ministère du Logement, chargé d’« Explorer l’obligation de rénovation énergétique dans le secteur résidentiel » livrait ses préconisations. On pouvait y relever l’utilisation des leviers classiques, comme le renforcement de la Réglementation Thermique Ex (pour les bâtiments existants), mais aussi l’évocation d’un ensemble de mesures plus contraignantes comme : – L’obligation de verser une somme dédiée à la rénovation thermique dans toutes les copropriétés, avec un montant minimum de 10 € par m2 par an. – L’intégration de l’isolation dans tous les travaux de ravalement obligatoires. – Un bonus/malus sur les droits de mutation en fonction de la classe énergétique du logement. – Le retrait du marché de la location des passoires thermiques, de tout bien immobilier classé G à partir de 2015, classé F à partir de 2017. – Une obligation de rénovation pour tous les logements classés D et au-delà sur l’étiquette énergie.
À noter que bon nombre des recommandations du groupe de travail se concentrent sur le moment de la transaction, achat ou location, pour imposer des mesures obligatoires de rénovation énergétique. Certaines devraient se retrouver dans la loi sur la transition énergétique promise pour l’automne. Néanmoins, pour Jacques Chanut, président du groupe de travail et vice-président de la Fédération Française du Bâtiment, « Il est difficile de demander à un particulier qui souhaite se séparer d’un bien estimé à 100 000 euros d’engager 30 000 euros de travaux », sinon au risque « de bâcler les travaux ».
Déjà BEPOS
Ce n’est qu’à partir de 2020 que la Réglementation Thermique (RT) imposera le Bâtiment à Énergie POSitive (BEPOS), c’est-à-dire que toute construction neuve devra prouver qu’elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme dans son bilan annuel. Au vue des difficultés que semblaient rencontrer les constructeurs pour atteindre les normes imposées par la RT entrée en vigueur au 1er janvier 2013, nous étions bien loin d’imaginer un tel engouement pour le BEPOS. Si on pouvait concevoir quelques exceptions portées par des particuliers très motivés, nous ne pensions pas que les offres de constructeurs allaient apparaître aussi rapidement. Huit ans avant son entrée en vigueur officielle, le BEPOS s’avère déjà bien plus « rentable » qu’un logement bâti aux normes actuelles.
Rentable !
Quelles sont les explications d’un tel miracle ? La consommation des principaux usages énergétiques dans la construction neuve est désormais très réduite. La qualité de l’enveloppe isolante, des systèmes de ventilation et de production de chaleur sont réellement maîtrisés et limitent fortement les besoins. Produire l’équivalent ou un peu plus d’énergie pour devenir positif ne nécessite donc pas de gros équipements. Et la solution la plus simple est l’intégration de panneaux solaires photovoltaïques qui vont fournir une électricité d’origine renouvelable à bon compte. Car, en cinq ans, le coût des panneaux a baissé de 75 %. Tout le monde n’est pas égal devant le niveau d’ensoleillement, avec des besoins en énergie moindre et un soleil plus fréquent le Sud bénéficie de conditions bien plus favorables que le Nord, notamment cette année, mais la différence se règle avec une différence de quelques m2 de panneaux sur le toit. Cerise sur le gâteau, le surcoût lié à cet investissement est rentabilisé par la revente de l’électricité à EDF.
Christophe Faure
Depuis le 1er janvier 2013, toute construction neuve doit répondre à la RT 2012 qui impose une consommation maximale d’énergie de 50 kW d’énergie primaire par m2. La prochaine mouture de cette Réglementation Thermique, annoncée pour 2020, imposera un bilan énergétique positif : la consommation annuelle pour les usages domestiques devra être inférieure à l’énergie produite par les équipements solaires installés sur la maison. Mais faut t’il anticiper 2020 et passer tout de suite au positif ? Oui, et sans surcoût, répond un constructeur breton qui en apporte la démonstration, chiffres à l’appui.
Est ce que tout le monde va pouvoir accéder à un habitat très économe en énergie, quel que soit le mode constructif utilisé ? Pour passer de la théorie à la pratique, la Fédération du Bâtiment de Loire-Atlantique a lancé la construction de six logements individuels dans l’ambitieux programme Villavenir+.
C’est une manière pertinente de concevoir l’habitat individuel. Pas nouvelle, mais tellement d’actualité. Non seulement ce projet de quatre maisons groupées démontre que l’on peut profiter des avantages de la maison individuelle tout en vivant les uns à côté des autres, mais il a surtout permis à plusieurs familles de réduire les coûts de construction et d’acheter un magnifique terrain en s’unissant dans un programme commun. Un programme ingénieusement conçu et une manière de vivre et de (re)penser la maison individuelle.
Photos : Isabelle Fournier – Texte : Vincent Girardet
C’est tout d’abord, en 2010, le projet d’une rénovation de maison. L’état existant ne le permettant pas, une démolition et une construction neuve a été le point de départ d’une nouvelle histoire.
Reportage : Patrice Bideau et Armel Istin
Une aventure commencée en juillet 2010 pour agrandir un pavillon des années 70 récemment acquis et qui s’est achevé à l’automne 2012.
Photos : Armel Istin
La performance thermique n’est pas une science exacte. Il ne suffit pas d’aligner les chiffres des n otices techniques des appareils de chauffage et des isolants pour garantir les consommations à venir. Le comportement des habitants et les variations de la météo apportent leur lot d’incertitude. Il convient aussi de mesurer le bon fonctionnement des équipements pour vérifier et affiner les réglages grâce au « monitoring ». Une nouveauté en maison individuelle.
Rapidité de mise en oeuvre, facilité de manutention, adaptabilité, légèreté, esthétisme… le bois possède toutes les qualités pour s’adapter aux cas de figures les plus diverses lorsqu’il s’agit de s’agrandir à l’horizontale comme à la verticale.C’est également l’occasion d’améliorer la performance énergétique d’un bâtiment !
La France est engagée dans un grand débat national sur la transition énergétique. Depuis quelques mois, des centaines de réunions se déroulent sur tout le territoire et vont se conclure par un projet de loi à l’automne. Le photovoltaïque devrait trouver une place prépondérante dans ce dispositif, grâce à un ensoleillement généreux et des progrès techniques rapides. Dernières nouvelles d’un secteur en pleine mutation.
Choisir une fenêtre n’est pas chose aisée. Au-delà de l’aspect esthétique et du choix des matériaux, il faut jongler avec des indicateurs qui notent les qualités isolantes du verre et du cadre menuisé, mais aussi la capacité à laisser entrer les apports solaires directs.
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