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Mon constructeur va couler la dalle jeudi 28/4. 3 jours plus tard, le 2/5, ils arrivent pour poser l'ossature.
Ca me paraît un peu limite.
Vos avis SVP ?
Merci
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Je suis d'accord, c'est un peu juste.
Même si l'on peux circuler dessus, il est toujours recommander de commencer le pose de l'ossature 2 semaines plus tard au minimum.
Le probleme n'est pas a proprement parler les facades, mais tous les points de descente de charge quand ils commenceront à monter le premier etages et la charpente avec le poids engendré.
... Miantenant s'il mettent 3 semaines avant de monter les solives de l'etage.....
Kamasoutra
"Everything has been thought of before; The challenge is to rethink it" (Johann Wolgang von Goethe)
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Certes, les descentes de charges risquent de poinçonner la dalle mais le plus grand danger reste les fixations de la lisse basse qui s'effectuent généralement par chevillage. Si cheville à expansion, éclatement du béton assuré s'il n'a pas durci au moins une dizaine de jours (ne pas oublier qu'on cheville en bordure de dalle, cas le plus défavorable). Sinon utiliser des chevilles chimiques, moins traumatisantes pour un béton jeune. En règle générale on laisse "sécher" (le terme "durcir" est plus approprié) pendant 28 jours.
L'homme sage connaît ses limites !
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Merci pour ces tuyaux.
Je viens de contacter le constructeur. Ils m'ont expliqué que les murs seront fixés sur le chainage périphérique qui lui aura 11 jours lors de la pose des murs. C'est peut être pas le top, mais ça semble déjà mieux ou dois-je faire suspendre pour écarter tout risque...vu l'importance c'est pas 15-20 j qui vont faire "bouillir la marmite" !
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11 jours c'est déjà mieux ! Voir avec le constructeur s'il est possible de serrer "modérément" les chevilles, poursuivre le montage et faire une seconde passe de serrage au couple prescrit ensuite. Cà permet de gagner qq jours précieux.
L'homme sage connaît ses limites !
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Pour nous les fondations ont été faites 2 semaines avant et la dalle 10 jours avant le début du montage des murs.
Même argument pour nous les murs sont montés sur le chainage périphérique donc pas de pb à priori dixit le maitre d'oeuvre. Mais il est vrai que le charpentier a mis plus de 15 jours à venir après le montage des murs.
C'était il y a 1 mois. Tout est encore debout. ;-)
Qui vivra verra. Après tout ce sont eux les professionnels..
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Pour se mettre à l'abri de toute surprise, le mieux est de consulter les fiches techniques des chevilles utilisées pour l'ancrage des murs sur la dalle. En effet, elles sont généralement disposées dans le chaînage périphérique (tout au moins pour les murs du même nom) mais je maintiens, et justement parce qu'on est en périphérie de la dalle, que si le béton n'a pas atteint un niveau de resistance suffisant, armatures ou pas il éclatera suite à l'expansion des chevilles. Et là, pas de rattrapage possible. Il faudra percer et cheviller plus loin. On peut conforter le béton en y incorporant des fibres (polypro ou métal) ce qui ne dispense pas des ferraillages. Voir le site de Lafarge Bétons.
L'homme sage connaît ses limites !
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Il faut relativiser tout ça :
- le béton atteint ses caractéristiques nominales au bout de 90 j. la notion de 28 j n'est qu'une étape dans le référentiel, de même d'ailleurs qu'il existe une valeur à 1 j et une autre à 7 j. En gros, pour une performance 100 à 90 j, on à 90 à 28j, 75 à 7j et 35 à 1j. C'est surtout intéressant quand on construit des ponts, pour savoir quand on peut les décoffrer, puis appliquer tel ou tel niveau de précontrainte. Pour une dalle sur terre plein, c'est pas vraiment un problème. Il faut également savoir que dans les immeubles à étage, on arrive à avoir des rotations sur le rythme suivant :
1er jour : mise en place des banches
2èe jour : coulage
3ème jour : décoffrage
4ème jour : coffrage du plancher ou mise en place des prédalles
5ème jour : coulage des planchers
et la semaine suivante, on recommence un étage au dessus.
En clair, le béton en phase chantier a une résistance tout à fait acceptable au bout de 48h.
En logement individuel, les problèmes viennent d'ailleurs :
- première difficulté : la fabrication du béton sur place (qui n'a pas grand chose à voir avec le béton de centrale)
- deuxième difficulté, quel que soit l'age du béton : la distance des chevilles au bord du béton : normalement, il faut compter 10 diamètres, avec un minimum de 10cm. si la lisse basse ne fait pas au moins 20cm de large, on ne peut pas la fixer dans son axe. Si en plus, il y a une planelle en périmétrie, il faut encore enlever 5cm à la largeur utile du béton.
Moralité : il faut cheviller la lisse basse parce qu'on le dit, mais ça ne sert pas à grand chose (à part dissuader les murs d'aller se baguenauder au fond du jardin les soirs de pleine lune) et les maisons bois tiennent très bien debout quand même.
Pour ceux qui veulent absolument dormir sur leurs deux oreilles, il n'y a guère qu'une solution : faire des crosses en tige filetée de 10 et les incorporer au moment du coulage : au moment du montage, présenter la lisse basse sur les tiges qui dépassent, et percer à la demande (c'estun peu plus compliqué, mais à la portée du premier compagnon). plus sophistiquée (et forcément hors de prix) les rails d'ancrage genre HALFEN.
Dernière modification par jfquillacq (23/04/2005 21:59:25)
Ingénieur Conseil Bois Construction.
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